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Père Noël: faut-il lui dire la vérité?

Alors que les fêtes de Noël approchent à grands pas, vous vous posez peut-être la question de raconter, ou non, à votre tout-petit l'histoire du Père Noël. Faut-il entretenir ce mythe magique ou est-ce mentir aux enfants ?





En ce mois de décembre, la magie de Noël est partout. Chaque année, c’est le même rituel pour de nombreuses familles. Noël est une période très forte, un moment particulier pendant lequel toute la société vit au rythme des fêtes de fin d’année et du mythe du Père Noël.

Pourtant, tous les parents n’adhèrent pas à ce gros bonhomme rouge et barbu, et refusent de raconter des mensonges à leurs enfants. Si l’histoire du Père Noël est un mensonge, cela veut dire que ça l’est aussi pour toutes les histoires de fées, de princesses, de magiciens et autres super-héros aux pouvoirs extraordinaires. L’idée du Père Noël relève plus du monde imaginaire de l’enfance, une histoire qui fait partie des croyances magiques des tout-petits.



Sachez que l’histoire du Père Noël et les autres contes les aident à développer leur imaginaire, leur pensée logique ainsi que leur façon de réfléchir. Un apprentissage de la vie en quelque sorte. « Entre 0 et 3 ans, l’enfant n’a pas encore la capacité de prendre de la distance par rapport à la réalité, il n’a pas la même réflexion qu’un adulte. La pensée logique apparaît plus tard, vers 6-7 ans environ. C’est d’ailleurs souvent vers cet âge-là que l’enfant découvre que le Père Noël n’existe pas » selon la psychologue Marie Danet.

Noël est également l’occasion de leur faire découvrir des traditions, car c’est aussi le partage et la générosité, passer un moment convivial en famille.



Mais pour certains parents, le Père Noël peut évoquer un souvenir désagréable, voire douloureux, lié à leur propre enfance. Ils n’ont donc pas envie de mentir à leur enfant de peur, sans doute, de leur faire revivre la même chose. D’autres ont comme crainte la déception d’apprendre, dans quelques années, que le Père Noël n’existe pas. Ils ne souhaitent pas lire la déception dans les yeux de leurs progénitures. Et puis, cela dépend aussi de la culture familiale, si le Père Noël est ancré dans l’histoire des parents ou non.



MARMAILLES.fr pense que ce n’est pas un mal d’entretenir le mythe, surtout dans la réalité de la société actuelle. Préserver un environnement un peu magique, c’est aussi une façon de protéger nos bambins de ce qu’il se passe. Est-ce vraiment nécessaire de les confronter à un monde d’adulte alors qu’ils n’ont pas encore les clefs pour le comprendre ? Libre à chacun de choisir ce qu’il pense être le mieux pour son bout de chou !



Généralement, c'est entre 6 et 10 ans que les enfants cessent de croire au Père Noël, l'âge auquel ils quittent doucement leur imaginaire d'enfant pour entrer dans un monde plus réel.

Cependant, certains peuvent avoir envie de prolonger la magie un peu plus longtemps. Il peut alors être opportun de se demander pourquoi, car continuer de croire au Père Noël au-delà de cet âge peut être révélateur d'un enfant qui cherche à nier la réalité. Peut-être est-il alors souhaitable de l'amener à réfléchir à la question... avant que ses camarades de classe ne s'en chargent à votre place et de manière sans doute plus brutale.



Ceci étant posé, et si l'on se penche de plus près sur les lettres envoyées chaque année au vieux monsieur à la barbe blanche, il semblerait bien que les adultes qui continuent de « croire » en lui ne sont pas si rares que ça... :-) :-)



Voici enfin un point sur lequel tout le monde semble à peu près s'accorder : lorsqu'un enfant commence à douter de l'existence du Père Noël, le mieux est de l'accompagner dans son cheminement vers la vérité. Certains spécialistes de l'enfance conseillent de souligner que la générosité et l'amour qu'il incarne, eux, sont bien réels. De quoi permettre aux enfants de mieux accepter la disparition, tout de même soudaine, du bienveillant vieillard.

Force est de constater que, finalement, la plupart des enfants acceptent bien la découverte de la non-existence du Père Noël. D'autant qu'une fois la vérité connue, l'enfant pourra se sentir comme mis dans la confidence.

Il sera alors « un grand » !

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